Je suis tombée toute petite dans la marmite de l'artisanat d'art:
Un papa artisan bronzier, ancien élève de l'Ecole Boulle, qui occupe son temps entre sa table à dessin et son atelier, à moins qu'il ne soit sur des expositions. J'y rencontrerai des souffleurs de verre, des peintres, des sculpteurs, des tapissiers, des ébenistes...Les copeaux, les salons et le papier à dessin ont bercé mon jeune temps.
Mais si je passe beaucoup de temps à l'atelier, ma passion à moi, ce sont les chevaux. Et le cuir.
Je commence par réparer moi-même ce que mes jeunes chevaux cassent, faute de trouver un sellier, mais ce que je réalise est très moche (il faut le dire!).
A force de chercher, et d'insister, un vieux bourrelier me prend sous son aile et me montre les rudiments du métier, à l'ancienne!
Et c'est la révélation, c'est ça vraiment ça que je veux faire. Pôle Emploi, évidement ,ne comprend pas que je veuille passer un CAP de sellerie après avoir fait des études supérieures, c'est le parcours du combattant pour trouver une formation.
La Maison Hermès fini par me contacter, et me propose, au débotté, d'intégrer une de leurs formation, mais en maroquinerie. C'est une chance inouïe, j'accepte.
J'ai donc passé 3 ans à l'autre bout de la France, à côté de Lyon, une année de formation, et 2 ans comme salariée. J'y ai appris la perfection, la ténacité, la précision, et le plaisir de réaliser une pièce zéro défaut.
Puis je suis partie. Envie de créer, de retourner à la sellerie, avec de nouveaux savoirs.
Je me suis donc installée à mon compte comme sellier, puis sellier-maroquinière.
Artisan d'Art, je travaille entre tradition et modernisme. J'ai un goût prononcé pour les cuirs de couleurs vives et joyeuses, les grains différents, ainsi que pour les motifs celtiques... serait-ce dû à mes origines bretonnes ?
Je sais aussi m'adapter à votre demande, et réaliser votre objet à vous, celui qui vous ressemble.
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